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| 1808 novembre 10 - Gamonal | |
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PaquitoSan Ministre
Nombre de messages : 783 Date d'inscription : 28/11/2005
| Sujet: 1808 novembre 10 - Gamonal Sam 6 Jan - 10:09 | |
| Retour au sommaire Gamonal 1808. Official Scenario for the Shadow of the Eagle system. By Jose Antonio Vargas-Zúñiga Special Scenario 1. The Battle of Gamonal, 10 November 1808. 0. Historical Introduction. The following scenario simulates only the historical battle. Other units from both armies that could have fought are not included. 1. Scenario Length. 6 game turns. Begins with the French Phase of turn 1, 0830 am. 2. Initial Orders. Spaniards: Defend (all units). French: Attack (all units). Reinforcements. French: Maneuver. Changing Orders. (See Special Rules, Shadow of the Eagle II rulebook). Spanish: divide by 1. Belveder (C-in-C), Henestrosa, Alos: 1 attempt per turn. French: Divide by 3. Soult, Mouton, Bonet, Lasalle, Milhaud: 2 attempts per turn. 3. Reorganization. Spaniards: reorganization base at Gamonal. French: reorganization base at Villafría. 4. Commanders. Spanish Command radius is 3 hexes. French Command radius is 4 hexes. Until Soult enters the map, the town of Villafría is considered the French HQ. 5. Demoralization. According to General rules. See Scenario Demoralization Table. (On countersheet). 6. Victory Conditions. According to General rules. The Demoralization Table specifies some geographical objectives. 7. Deployment. French Initial Deployment. 4º léger, leader Mouton, hex M 10. 15º line at N 10. 2º léger at O 10. 36º line at P 10. The whole Bonet division (its commander included) enters through hex P 10, Villafría (France road). The whole Lasalle Division (its commander included) enters through hex P 10, Villafría. Reinforcements. Turn 2, the Milhaud Division complete with its commander enter through hex P 10, Villafría. Turn 3, C-in-C Soult, through hex P 10. Spanish Initial Deployment. Hus. 1º Extremadura, hex N 5. Hus. 2º Extremadura, hex H 5. 1/ 2º Badajoz, hex N 6. Leader Henestrosa, hex LM 6. 2 / 2º Badajoz, hex N 7. 1 / 2º Mallorca, hex N 8. 2/ 2º Mallorca, hex N 9. Artillería a caballo (Horse Artillery, factor 4, Alos Division) hex N 10. Artillería a caballo (Horse Artillery, factor 4, Henestrosa Division) hex N 10. Spanish Royal Guards at N 11. Walloon Royal Guards, leader Alos, hex N 10. 2º Cataluña, hex N 12. Gran. Prov., hex M 12. Cz. Vol. Esp., hex K 13. Tir. Mérida, hex J 14. Art. a pie (Foot Artillery, factor 4, under direct command of Belveder) hex F 10. Esc. Benaven. Hex E 7. M. P. Tuy, hex F 7. C-in-C Belveder, hex K 10. Turn 1 Special Rules. All units have their movement factors reduced by 1. Variants. Free Set Up. The Spanish player may deploy its units freely, provided that no units are deployed beyond the line of hexes N1-N16. Units under direct command of Belveder (Art. a pie, Esc. Benave., M. P. Tuy), enter the map through the Burgos road on turn 1. The French units follow the historical deployment. Design Notes. The Counters. The morale level shown by certain units can surprise some people. The morale of the different units varied greatly during the war. This was especially true with the Spanish troops that at the beginning of the war came from the pre-war professional army. The “overestimation” of the morale of certain units comes from their performance in that battle. As for the French side, there are few things to comment. Only the slightly inferior ratings of the 4th Battalions of some regiments. This reflects that the “last” battalion of each regiment had a higher percentage of recruits, though that fact did not affected the combat performance of the parent unit, the regiment. Considered as a minor action, the importance of Gamonal lies on their short-term strategic consequences. This simulation is a mere divertimento, since that unless the Spanish player uses the Free Set Up variant he has little possibilities to win. If you are to play the historical scenario, it is recommended to play two matches alternating sides. The one that does better as the French, wins. To play this scenario players must have the Standard rules for the Shadow of the Eagle system (Vol. II, Bailén 1808). Bataille de Burgos, 1808, Soult bat les espagnols du général Belvedère . Intro : Napoléon a voulu, à tord, établir son frère Joseph sur le trône d’Espagne, résultat, tout le peuple espagnol a pris les armes, y compris l’armée espagnole . La guerre d’Espagne commence mal pour les français, à Baylen, l’armée française du général Dupont capitule . Les soldats français étaient épuisés par une trop longue marche, la soif et la chaleur, il n’y eu presque aucun combat . Mais l’amour propre des espagnols fit que ceux-ci commencèrent à se vanter d’avoir battu les meilleurs soldats du monde, les soldats d’Austerlitz . Hors les soldats de Baylen n’étaient pas ceux d’Austerlitz, les soldats d’Hohenlinden, d’Iéna et d’Austerlitz arriveront avec Napoléon en novembre 1808 et infligeront une série de défaites aux armées espagnoles aux batailles de Burgos, de Tudela, d’Espinosa, de Guenés et d’Uclés . Les espagnols subiront encore de nouvelles défaites contre les armées françaises de Victor, de Sebatianni et de Soult à Ciudad Réal, Medellin, Almonacid, et enfin pour finir en beauté Ocana où les espagnols perdront 30 000 hommes . _ Arrivée de Napoléon en Espagne, nouvelles dispositions : Parti de Bayonne, le 4 novembre, l’Empereur arriva, le 5, au quartier général de Vitoria . Quelques changements s’opérèrent alors dans le personnel des chefs et dans la position des divers corps d’armée . La cavalerie forma un corps à part, dont le commandement fut confié au maréchal Bessières, et les troupes de celui-ci passèrent sous les ordres du maréchal Soult . Des renforts étaient arrivés à l’armée française, son aile droite, formée des corps des maréchaux Lefebvre et Victor, s’appuyait au golfe de Gascogne; le centre, formé des troupes du maréchal Soult, de la réserve de cavalerie aux ordres de Bessières et de la Garde Impériale, était à Vittoria et à cheval sur la grande route de Madrid; l’aile gauche, composée des corps de Ney et de Moncey, s’appuyait, par son extrémité, aux montagnes de l’Aragon vers Tudela . Napoléon, dirigeant lui-même le centre de l’armée, porta, le 8 novembre, son quartier général à Miranda sur l’Èbre . Il voulait arriver en toute hâte à Burgos, dans le but, si les corps de Blake et de Castanos se retiraient, de les empêcher de se concentrer sur Madrid, et s’ils étaient résolus à résister, de s’opposer à leur jonction avec les troupes de réserve qui se trouvaient en Castille . En conséquence de ces dispositions, l’aile droite devait pousser vivement les troupes du général Blake, que les combats de Bilbao et de Guenès avaient déjà affaiblies; la gauche devait faire tête, à Logrono et sur les frontières de l’Aragon, aux troupes des généraux Castanos et Palafox, attendant, pour se mettre en mouvement et descendre l’Èbre vers Saragosse, le résultat de l’attaque que le centre allait faire sur la réserve espagnole qui était maîtresse de Burgos . _ Bataille de Burgos : Le centre de l’armée française vint camper, le 9 novembre, autour de Briviesca, où l’Empereur avait porté son quartier général . Le lendemain, dès que le jour parut, le maréchal Soult, à la tête de la division française du général Mouton, s’avança pour reconnaître les positions ennemies en avant de Burgos . L’armée espagnole était rangée en bataille du village de Gamonal où se trouvait son centre, et ses ailes se prolongeaient à droite et à gauche de la grande route de Madrid pour couvrir Burgos . Dès que la tête de colonne française fut à portée de canon, trente pièces, qui étaient en batterie devant le village de Gamonal, firent feu à la fois . Aussitôt le maréchal Soult donna l’ordre d’attaquer, quoique les troupes qui le suivaient fussent encore assez éloignées . Les principales forces de l’armée espagnole, composées de Gardes Walones et espagnoles, défendaient Gamonal; les vieux soldats français du général Mouton chargèrent à la baïonnette et les culbutèrent . Les soldats de Baylen prenaient dès lors un sacré coup . Le centre des espagnols était dans une déroute complète, cependant les ailes ennemies tenaient encore; le maréchal Bessières arriva avec sa cavalerie, les déborda, les chargea en flanc, les mit en déroute, et entra dans Burgos pèle mêle avec les fuyards . Le château de cette ville eût pu tenir quelques jours; mais l’ennemi, épouvanté de la brusque attaque qu’il venait d’essuyer, ne chercha même pas à le défendre, et les français l’occupèrent sur le champ . Cette victoire française coûta aux espagnols 3000 tués ou blessés, 5000 prisonniers, dont plusieurs généraux et officiers supérieurs, 12 drapeaux et presque toute leur artillerie. Pensant bien que les français seraient vainqueurs, et redoutant leur vengeance, les habitants de Burgos avaient abandonné leurs maisons pendant le combat . Les français trouvèrent dans la ville des approvisionnements considérables en blé, farine et vin . L’Empereur y établit son quartier général, Burgos étant au centre des opérations .
Dernière édition par le Sam 6 Jan - 10:19, édité 1 fois | |
| | | PaquitoSan Ministre
Nombre de messages : 783 Date d'inscription : 28/11/2005
| Sujet: Re: 1808 novembre 10 - Gamonal Sam 6 Jan - 10:17 | |
| 10-11-1808. BATALLA DE GAMONAL O DE BURGOS El mismo día en que se libraba la batalla de Espinosa, era completamente batido el llamado ejército de Extremadura en Gamonal, cerca de Burgos. El conde de Belveder (Le había nombrado la Junta Central para reemplazar a D. José Galluzo en el mando de dicho ejército.), llenó de buen deseo como todos nuestros generales, pero imprudente en demasía, cometió la más loca de las temeridades (Así lo califica el ilustre general Gómez de Arteche) adelantándose desde Burgos al encuentro de los invasores para contrarrestar en campo abierto y en terreno despejado, con sólo 8.000 hombres de todas armas, mal organizados y bisoños en su mayoría, el empuje de las numerosas y aguerridas fuerzas que conducía Napoleón. Este había llegado a Vitoria el día 8, y asegurados sus flancos por los Cuerpos I y IV (Victor y Lefebvre) lanzados contra Blake, y el III Cuerpo (Moncey) desde Lodosa contra el ejército del Centro, que mandaba Castaños (ver 23 de noviembre), él en persona, con los Cuerpos II y VI (Soult y Ney), la Guardia Imperial y la reserva tomó el camino de Burgos resuelto a dirigirse a Madrid.
El conde de Belveder se encontraba desde el 7 en Burgos con la Primera División del ejército de Extremadura; la Segunda no empezó a incorporarse hasta la tarde del 9; la Tercera no había pasado todavía de Lerma. Al tener noticia de la aproximación de los franceses, en lugar de hacerse fuerte en la antigua capital de Castilla, hizo adelantar hasta Gamonal la 1ª División, que mandaba D. José María Alós, y parte de la caballería, a las órdenes de D. Juan de Henestrosa, no tardando él en incorporarse con el cuartel general y las pocas fuerzas restantes de que disponía, formándolas todas en batalla entre Gamonal y Villafría, en dos líneas, para oponerse a la marcha del enemigo, con algunas guerrillas a los flancos, hacia la Cartuja de Miraflores, en la margen izquierda del Arlanzón, por un lado, y junto a Vellimar, en la orilla derecha del Ruvena, por el opuesto.
Temprano, al amanecer del 10, avanzó decididamente Soult hasta Villafría, llevando a la cabeza la división Mouton, que emprendió el ataque del bosque situado frente a la derecha española, mientras formaba en segunda línea la división Bonet, sirviendo a ambas de reserva la de Merle, todavía algo distante.
Entre las tres reunían 20.000 infantes, y llevaba además otras dos divisiones de caballería (4.000 caballos), regida esta arma por el mariscal Bessières, quien tenía a sus órdenes como jefes de aquellas a los generales Lasalle y Milhaud. Basta lo dicho para comprender que las aguerridas huestes imperiales no necesitarían de muchos esfuerzos para conseguir el vencimiento de las pocas tropas que así se atrevían a hacerles frente. La maniobra envolvente de aquella formidable masa de caballería francesa, que inútilmente trataron de contrarrestar nuestros jinetes, fue suficiente para que, apenas iniciado el combate, se declarasen en desordenada fuga los batallones de Belveder, con excepción honrosa de los de Guardias Españolas y Walonas, en particular el último, que formó en cuadro y resistió heroicamente las repetidas cargas de los escuadrones de Lasalle; pero alternadas aquellas con el fuego por descargas de la infantería y artillería enemigas, quedaron bien pronto reducidos a 74 los 300 valientes que formaban el Cuerpo, y sólo entonces se desbandaron, cediendo a tan reiterados embates (El jefe accidental del Batallón, D. Vicente Genaro de Quesada, su ayudante mayor, se mantuvo en su puesto esperando la muerte, y cuando algunos jinetes franceses se le acercaron exigiéndole la entrega de la espada, aún intentó defenderse, en cuya pelea heroica sacó fuera de combate a uno de los enemigos e hirió a otro, hasta que rendido de fatiga y acribillado de heridas, cayó casi exámine sin conocimiento, que no recobró hasta al ser curado en el hospital de sangre, donde un general francés, testigo de su hazaña, le devolvió la espada con las mayores muestras de estimación). Acuchillados los vencidos por la llanura de Gamonal, entraron revueltos con ellos los vencedores en Burgos, cuya ciudad fue entregada al saco por los soldados de Napoleón (Cogieron también como botín 2.000 sacas de lana merina, que vendida en Bayona produjo muchos millones) no satisfechos todavía con su fácil victoria.
La derrota de Gamonal costó a los españoles 2.000 muertos, heridos y prisioneros, doce banderas y catorce piezas de campaña.
El conde de Belveder se reunió el mismo día 10 en Lerma con la 3ª División de su ejército, y por Aranda prosiguió hasta Segovia, donde hizo entrega del mando a D. José de Heredia, nombrado por la Junta central para sucederle. | |
| | | PaquitoSan Ministre
Nombre de messages : 783 Date d'inscription : 28/11/2005
| Sujet: Re: 1808 novembre 10 - Gamonal Sam 6 Jan - 10:18 | |
| Desde que habían salido de Extremadura, el general Galluzo se había quejado del deplorable estado que presentaban sus tropas, ello fue motivo para que la Junta pusiese al mando a un bisoño militar, el joven hijo del marqués de Castelar, general marqués de Belveder, con 32 años de edad y muchos de servicio en los salones de la Corte madrileña, pero nada o muy poco al frente de soldados.
Los vigías españoles comunican el día 7 que son grupos numerosos los que recorren las inmediaciones de Burgos, llegando incluso a tirotearse entre patrullas.
Los desnutridos y harapientos soldados que llegan el 9 a las órdenes del general Henestrosa, son los componentes de la 2ª división.
Burgos era en aquel tiempo muy distinto a como hoy lo podemos ver. Por el lado Norte del río Arlanzón, hacia el Este, se iniciaba un bosque que subía hacia las colinas circundantes. Entre el bosque y las que se conocían como colinas de San Miguel, se extendía la llanura de Gamonal, de más de una legua de longitud y media de latitud, por la que atravesaba el Camino Real a Francia, y que a su vez dividía al pueblo de su mismo nombre, y que distaba de Burgos un cuarto de legua.
En las últimas horas de la noche del 9, la caballería francesa al amparo de las sombras y del bosque de Gamonal, había logrado situar unos 800 caballos ante el pueblo de Villafría. Durante la tarde los franceses habían observado la bondad del terreno de Gamonal, desde su puesto de mando situado en la Cartuja de Miraflores, que ocupaban desde el 10 de agosto en que la Comunidad de Cartujos abandonó el lugar, tras haber convertido los soldados la Casa en cuartel y la iglesia en cuadra.
Alertado Belveder por las avanzadillas que continuamente recorrían los campos entre los ríos Arlanzón y Vena, ordena que salgan todos los Cuerpos que se hallaban en Burgos, inclusive la artillería, dirigiéndose a las veredas de la carretera de Francia, donde se apostan, sin contar con otro apoyo que el que les pudiera ofrecer el cauce del rió Arlanzón. Allí situados, esperan únicamente las nuevas órdenes de Belveder, cuando aparecen nuevamente a su vista parte de la caballería francesa, " ...que caminando al paso, parecían mas ir a una parada militar, que hallarse en una campaña militar...".
Los soldados españoles enardecidos ante aquella inusitada muestra de prepotencia, poco necesitaron para lanzarse en pos de aquellos. "Los zapadores, Granaderos provinciales, compañía de Tiradores, y algunos escuadrones de Voluntarios de España, auxiliados por la Primera compañía de artillería a caballo, mandados por Henestrosa,... con gran ardor se adelantan y arrojándose sobre ellos, los fuerzan a replegarse a Villafría, desde donde tras corta oposición enemiga vuelven a ser desalojados..."
Temeroso Belveder que aquella pequeña victoria inicial, no hubiese sido más que una argucia francesa, y pudiesen éstos haber preparado una emboscada "... ya que observando que el terreno empezaba a cerrarse por las alturas y ordena el desalojo de las posiciones y el cese momentáneo de las operaciones..."
Sobre la una de la madrugada del 10, con el mayor orden y procurando hacer el menor ruido, realizan las tropas españolas la retirada, dejando tras de sí varios enemigos tendidos en el campo. Cuando esto ocurría, ya la presencia francesa era mucho mayor; la caballería iba acercándose a vanguardia de un numeroso Cuerpo de tropas al mando de Bessières, que marchando al paso se dirigían hacia Burgos.
A esa hora, aún desconocía Belveder la proximidad del Emperador, así como el número de tropas que se hallaban en sus inmediaciones.
No bien había finalizado la ordenada retirada, cuando los puestos de avanzadilla que habían quedado sobre el terreno abandonado, se vieron hostigados por pequeños grupos de caballería francesa. Recibidos por Henestrosa informes relativos a los movimientos que se estaban produciendo, envía urgente aviso a Belveder, y éste dándose cuenta del error cometido al no haber continuado atacando desde Villafría, ordena a Henestrosa que se sitúe sobre el pueblo de Gamonal, con las dos divisiones de que disponía.
Las compañías de Guardias Valonas, primeros batallones del 2º regimiento de Mallorca, y Badajoz, 1ª compañía de Artillería a caballo, seguidos del Cuartel General al completo, se dirigieron a tomar nuevas posiciones en puntos quizás no muy favorables por la cercanía del enemigo.
Desplegados a ambos lados del bosque de Gamonal, a la izquierda y sosteniendo la artillería establecida en aquel flanco, se situaron a su vez en las suaves laderas sobre las que se asentaba el pueblo de Villimar; a continuación, a su derecha, entre el río Vena y la carretera de Francia, amparados por el bosque de Gamonal, se situaron, el 4º batallón de Guardias Españolas, y los Voluntarios de España. Seguía la línea defensiva establecida, con los regimientos de Badajoz y Mallorca, batallón 2º de Cataluña, regimientos de Voluntarios de Zafra, valencia y Alburquerque, y 4º batallón de Guardias Valonas, todos los cuales se asentaron entre la margen derecha de la carretera de Francia y el cauce del río Arlanzón, tomando posiciones más seguras como las que les ofrecían el Palacio y el pueblo de Villaguda, que les permitiría la defensa, en caso de verse apurados, desde las estribaciones donde se hallaba la Cartuja ( La Cartuja de Miraflores fue fundada en el s.XV, por Juan II de Castilla).
Frente a ellos, y a no más de un cuarto de legua sobre la carretera de Francia y a la entrada del bosque de Gamonal, se hallaba la División de Mouton, seguida de la que mandaba Bonet, teniendo a sus espaldas, y tras el pueblo de Villafría, la Reserva de Caballería. Entre la citada carretera y el río Arlanzón, teniendo a su derecha el bosque, la caballería de Lasalle seguida de los temibles Dragones de Milhaud.
Los escasos 9.000 hombres que tenía reunidos Belveder, tienen frente a sí un formidable ejército, formado mayormente por veteranos soldados, curtidos en sus anteriores combates por Europa, bien pertrechados e instruidos en la disciplina de combate, que en número de unos 20.000 infantes y 4.000 caballos, vienen al mando del mariscal Bessières, teniendo como jefes de sus divisiones a Bonet, Lasalle, Merlé, Milhaud, Moutton y Soult.
De improviso, con los primeros rayos del día, " ... siendo las siete de la mañana, con el mayor ímpetu aparece la división de Mouton, que procedía de Villafría... seguida de la que mandaba Bonet... dejando a Soult en el puesto de observación de Vega de Villafría...". En columna cerrada se abalanzan sobre el centro de las tropas españolas, "... y sin disparar un solo tiro, valiéndose únicamente de las bayonetas, destrozan con infortunio nuestro las defensas establecidas...". Nuestra artillería no pudo realizar más de dos o tres descargas, dado el ímpetu del ataque. La resistencia española queda rota y los soldados imperiales comienzan a sembrar el desconcierto en aquellos improvisados soldados.
Al tiempo, y por la otro ala de la defensa española, la caballería de Lasalle a galope tendido ataca las avanzadillas españolas, " siendo el fuego que les hacían nuestras líneas de la mayor viveza. Los enemigos cargaron fuertemente sembrando la desconfianza, el desaliento y de ahí la confusión y desorden, reculando toda la fuerza en huida, sólo el centro se mantuvo, mientras los demás se dirigían arbitrariamente a esconderse en los montes de la Cartuja..."
La maniobra envolvente que a ambos lados de la carretera llevaban a cabo los imperiales, dio como fruto, que rota la defensa, ante el destrozo de que estaban siendo objeto, los españoles huyen despavoridos, pensando únicamente en la salvación individual; la masacre es total. En su huida aquellos bisoños soldados, abandonan el escaso material de que disponían, dejando abandonado gran cantidad de fusiles y munición.
Henestrosa al frente de los Húsares, trata de contener el ataque, al tiempo que intenta impedir la huida de sus hombres, muchos de los cuales mueren ahogados al tratar de vadear el río Arlanzón, mientras otros que huyen a través de los puentes, entremezclados con restos de la caballería y del tren de artillería, son aplastados por sus propios caballos, o lanzados al río. Es desastre es total, ya que cuando aquellos lograban alcanzar las laderas de las montañas circundantes eran ensartados por los lanceros franceses sin compasión.
Desolado Henestrosa, busca incesantemente a Belveder, al cual desde el inicio del ataque francés no ha vuelto a ver. Poco podría imaginarse aquél, que Belveder, a los primeros síntomas del desastre, había emprendido fugaz huida hacia Burgos, pensando sólo en su salvación, y desentendiéndose de la situación desesperada en que se hallaban sus hombres.
¿Quién mejor que Belveder, para encabezar la huida de aquellos pobres hombres, metidos como él a soldados, que en su precipitada huida eran fácil presa de sus perseguidores?
Entretanto Lasalle y Milhaud se entretenían en perseguir a aquellos infelices sin darles cuartel. De tal manera fue el caos, que durante más de tres leguas, en todas direcciones, los franceses fueron dejando un triste reguero de muertos, al tiempo que hicieron muchos prisioneros, al tomar bolsas en las que se hallaban aquellos atemorizados españoles, llevados a una carnicería por un jefe inepto, pero favorecido por los poderosos del momento.
Entre todo aquél desconcierto, sólo se mantuvieron dos focos de resistencia ejemplar, uno en cada ala de las fuerzas españolas.
En el ala derecha, los hombres del 4º batallón de Guardias Valonas, al mando del coronel don Vicente Genaro de Quesada, se habían desplazado ante el bosque de Gamonal, teniendo a su izquierda la carretera que dividía el valle. Formaban el batallón 307 hombres, los cuales al recibir las primeras cargas de la impetuosa caballería de los Cazadores de Lasalle, organizados en cuadro, soportan estoicamente los ataques sin ceder un palmo del terreno. Concentradas en ellos las acometidas de los franceses, los Valones son diezmados, aunque a costa también de gran número de atacantes, que quedan en torno suyo, como la mejor corona de laurel que pudiese servirles de homenaje a su valeroso comportamiento.
De los 307 Guardias que iniciaron la acción, quedaban a las 9 de la mañana, 74 supervivientes, cubiertos de sangre, sus uniformes destrozados y sus armas melladas o descompuestas por el gran esfuerzo realizado. Los atacantes pudieron comprobar, que en ningún momento el cuadro formado por los Guardias Valones, dejó hueco alguno en sus filas. Cuando un soldado caía, otro ocupaba su lugar y, si ello era dado, aprovechaba sus armas.
Quesada cubierto de heridas, viendo la inútil merma que estaban experimentando sus hombres, decide ceder a la avalancha que los extermina. Cesa en su resistencia entregándose después de tan valeroso comportamiento de sus Valones.
Envía Lasalle unos jinetes a aprender a Quesada. y "... llegados a su término, exigen la entrega de su espada de la manera más violenta, ante lo que, en un esfuerzo postrero, hace retroceder a los que así se lo demandan, hiriendo a uno de ellos... finalmente rendido por la fatiga, y la sangre perdida, cayó inerme en tierra...", perdido el conocimiento, sólo lo recobró cuando llevado a Burgos por sus aprehensores fue curado en un hospital de sangre, momento en que Bessières le devolvió la espada, en prueba de respeto y admiración ante tan bravo soldado.
El otro foco de resistencia que decíamos, surgió en el ala izquierda española. Ocupadas las estribaciones de Villimar por los Voluntarios de España y los Granaderos provinciales, habían podido ver, como después del ataque inicial, los españoles que se hallaban al otro lado del río Vena, habían emprendido una atropellada huida, uniéndoseles algunos de los que lo verificaron a través del puente sobre el río.
Al mando de los Granaderos provinciales se hallaba el joven teniente coronel de Marina don Juan Díaz Porlier, que tan sólo con 20 años de edad, ha sido testigo de un nuevo descalabro de los ejércitos regulares españoles, que mandados por incompetentes jefes, terminaban con sus esperanzas de victoria sobre las águilas imperiales. Empujados `por los impetuosos ataques que sobre sus posiciones ejercían los soldados de Bonet, van cediendo terreno, pero cada paso atrás dado significan varios franceses muertos o heridos.
Cualquier resquicio que se le ofrece, representa un baluarte donde se aferran los Granaderos; los Voluntarios de España, poco o nada pueden hacer, ya que el terreno sobre el que se encuentran no es el más propicio para la caballería en posición defensiva, mientras que para el ataque ofrece posibilidades mayores.
El terreno sobre el que habían iniciado la operación Porlier y los suyos, era una pequeña franja de unas 370 varas castellanas. Grande debió de ser el derroche de valor de estas tropas, ya que cuando el retroceso es más patente, quedan sobre aquel lugar unos 400 hombres y 15 caballos. Corto había sido el tiempo desde que Porlier se había hecho cargo de los Granaderos, pero quizás el suficiente para infundirles el necesario espíritu de sacrificio en la defensa de la Patria.
La retirada a que se vió forzado, debió de ser perfectamente llevada a cabo, ya que aconsejado por el sargento de Granaderos, Amor Pisa, gran conocedor de aquellos parajes y de la protección que les podía brindar el terreno en aquella apurada situación, inician la marcha hacia los montes de Oca y el cauce del Alto Ebro.
Al anochecer de este día, Napoleón recibe en su campamento de Cubo de Bureba, y remite un correo a su hermano José, acantonado en Briviesca, y por tanto muy próximo a las acciones, pero que desconocía el resultado feliz para los franceses.
Napoleón en su carta tilda a los españoles de "... celle-ci infàme canaille fanfaronne... ". A sus comandantes de Plaza les ordena "... que hagan sonar y dejen oír el cañón, no para anunciar la victoria sobre los españoles, sino sobre el ejército inglés...".
Este es el indigno y triste epitafio de aquellos más de 2.000 españoles destrozados en los campos de Gamonal.
La mayoría de las fuerzas que participaron en gamonal, eran de procedencia campesina, carentes de adiestramiento, armamento, vestidos, calzado y hasta la mínima ración de rancho.
"... Sólo habían llevado, desde su salida de Extremadura, un grande sentido patrio, de defensa de la tierra que les había visto nacer, y tristemente... de su rey...". Según informes recogidos en los Archivos del Ejército de Extremadura, entre aquellos se hallaban 2.763 campesinos.
La guerra de la Independencia se mostraba ya, en sus primeros momentos, como la guerra del Pueblo contra el invasor; de ellos saldrían los cuadros que alzarían guerrillas en todo el territorio y de los que a su vez surgirían los generales que resultarían vencedores de aquella larga guerra, que durante seis años asolaría los campos españoles.
(De la obra: "El Marquesito" Juan Díaz Porlier, general que fue de los ejércitos nacionales... (1788-1815), págs. 36 a 47, del tomo I.). | |
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