Ordres de Batailles
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Ordres de Batailles

Les ordres de batailles des guerres de la révolution et napoleoniennes
 
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 Rocquencourt, 1er juillet 1815

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franckT
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franckT


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Rocquencourt, 1er juillet 1815  Empty
MessageSujet: Rocquencourt, 1er juillet 1815    Rocquencourt, 1er juillet 1815  EmptyLun 18 Mai - 3:24

(wiki fr & english)

Forces Prussiennes
2e brigade de cavalerie prussienne, sous le commandement du colonel Eston de Sohr, composée des
3e régiment de hussards de Brandebourg (de)
5e régiment de hussards de Poméranie
entre 750 cavaliers & 1500

Forces Françaises
5e régiment de dragons
15e régiment de dragons
20e régiment de dragons
1er régiment de chasseurs à cheval
6e régiment de chasseurs à cheval
6e régiment de hussards
1 bataillon du 44e régiment d'infanterie de ligne
environ 5 000 hommes

exelmans =  the 5th, 15th, and 20th dragoons, and the 6th Hussars, comprising a force of 3,000 men, along the road from Montrouge towards Plessis-Piquet, against the front of the Prussian brigade.
At the same time, the Light Cavalry Division of General Piré, together with the 33rd Regiment of Infantry, consisting of three battalions, were detached against the flank and rear of the Prussian brigade. The 5th and 6th Lancers marched by the Sèvres road upon Viroflay; the 6th Chasseurs proceeded to occupy the cross roads connecting Sèvres with the northern portion of Versailles; the 1st Chasseurs moved by Sèvres towards Rocquencourt, about three miles from Versailles, on the road to Saint-Germain; in which direction the 33rd Infantry followed. Both the latter regiments were destined to cut off the retreat of the Prussian cavalry, should it be driven back by Excelmans.

Cette bataille fut le fait, à l'instigation du maréchal Davout, des généraux Exelmans et Piré et se traduisit par une victoire française sur une division prussienne et la capture de plus de 400 prisonniers.

Début juillet, l'armée Française réunie sous les murs de Paris attendait le signal d'une bataille qui eût été une revanche de la bataille de Waterloo.

Blücher, à qui l'on n'opposait qu'un simulacre de défense, avait passé la Seine sur le pont du Pecq, conservé par les soins du journaliste Alphonse Martainville, s'était installé à Saint-Germain-en-Laye et paraissait vouloir se répandre, avec ses troupes, sur la partie Sud-Ouest de Paris. Les généraux français, témoins de cette marche aventureuse, jugèrent unanimement que les Prussiens s'étaient compromis. Ce fut dans ce moment que l'Empereur déclara au gouvernement qu'il était sûr d'écraser l'ennemi, si on voulait lui confier le commandement de l'armée.

Par ordre du prince d'Eckmül, le général Exelmans fut dirigé sur les traces des Prussiens, qui étaient arrivés sous les murs de Paris le 1er juillet, avec 6 000 hommes ; un corps de 15 000 hommes d'infanterie, sous le commandement du général Vichery, devait le suivre par le pont de Sèvres et lier ses mouvements avec 6 000 fantassins du 1er corps, et 10 000 cavaliers d'élite qui devaient déboucher par le pont de Neuilly. Mais, au moment d'exécuter ces dispositions dont le succès eût pu entraîner la perte de l'armée prussienne, le prince d'Eckmühl donna un contre-ordre.
Les troupes du général Exelmans quittèrent, seules, leur bivouac en 3 colonnes, pour couper la retraite à l'ennemi qui s'était avancé jusqu'à Versailles. Une colonne composée du 44e régiment d'infanterie de ligne en avant-garde et des divisions Piré et Valin, passant par Sèvres et Vaucresson, marcha sur Rocquencourt tandis qu'une seconde marcha sur Fontenay-le-Fleury, en contournant Versailles par le Sud-Ouest afin d'encercler les troupes ennemies trop avancée tandis que la 3e colonne formée de deux divisions de dragons, marchait droit sur Versailles par Le Plessis-Piquet et Vélizy.
La cavalerie du général Exelmans rencontra à Vélizy l'avant-garde prussienne composée de 2 régiments de hussards qui furent culbutés. Les Prussiens en déroute s'enfuirent par Versailles.

Traversant Versailles au galop, par le boulevard du Roi, la rue des Réservoirs, la place d'Armes, l'avenue de Paris, la rue des Chantiers, en cherchant à gagner Saint-Germain-en-Laye et poursuivit par les cavaliers des 13e, 15e et 20e dragons et le 6e hussards, les Prussiens tombèrent à l'entrée de Rocquencourt dans une embuscade formée d'un bataillon du 44e régiment d'infanterie de ligne et des 1er et 6e régiments de chasseurs à cheval qui avaient filé par Ville-d'Avray.
Sous le commandement des colonels Faudoas5 et Simonneau, les troupes Françaises se précipitèrent, par le chemin des Boeufs, sur le escadrons Prussiens qui furent fusillés à bout portant. Une panique indescriptible s'empare alors de la cavalerie prussienne qui dans le plus grand désordre cherche à sortir de la nasse à travers les champs et Le Chesnay.
Poursuivit par les régiments sous le commandement des généraux Strolz, Piré, Burthe, Vincent, les colonels Briqueville, Faudoas, Saint-Amant, Ghaillpu, Simonneau, Schmid, Paolini, secondés par les gardes nationaux locaux agissant en tirailleurs à la Porte Saint-Antoine, les prussiens sont poussés dans le parc du château du Chesnay; cernés, ils se réfugient dans la cour de la ferme Poupinet ou ils sont massacrés ou fait prisonniers et capturent armes, bagages et chevaux.

Des 1 500 hussards, 1 000 à 1 100 furent fait prisonniers, le reste parvenant à s'échapper. Le colonel de Briqueville, commandant le 15e régiment de dragons fut blessés de plusieurs coups de sabre. Le colonel Eston de Sohr fut blessé à mort lors des combats du Chesnay.

A l'issue de cette victoire, Exelmans continua son mouvement sur Saint-Germain-en-Laye, mais ayant rencontré à Louveciennes, près de Marly-le-Roi, un corps d'infanterie considérable, il jugea prudent de faire retraite, plutôt que d'affronter sur un terrain peu propre aux mouvements de cavalerie, car très boisé, et avec des forces aussi disproportionnées.
Il revint sur Montrouge, la rage dans le cœur, laissant les Prussiens s'établir sur la rive gauche de la Seine pour attaquer Sèvres; le surlendemain, 3 juillet, l'armistice conclu fit cesser les hostilités.

The advanced guard of Thielemann's Prussian III Corps, consisting of the 9th Infantry Brigade, under General Borcke, was on the march from Saint-Germain (which it had left about seven o'clock in the evening) to take post at Marly; when it received intelligence of the two cavalry regiments, under Lieutenant Colonel Sohr, had been completely defeated. Borcke hastened forward, and it was not long before his advance became engaged with the French Tirailleurs advancing from Versailles. The French was immediately attacked, and were driven back upon Rocquencourt. As darkness was setting in, Borcke drew up his force with caution. He pushed forward the Fusilier Battalion of the 8th Regiment, supported by the 1st Battalion of the 30th Regiment; and held the remainder in Battalion Columns on the right and left of the road. The vigour of the attack made by the Fusiliers was such that the French retired in all haste upon the nearest suburb of Paris; whilst Borcke bivouacked at Rocquencourt.

Le lendemain, 2 juillet, Blücher occupa militairement Versailles, ordonna aux habitants de livrer toutes leurs armes et quand nul ne fut plus en état de se défendre, ou de se venger, il ordonna le pillage. Un grand nombre de maisons furent ravagées et de la manufacture d'armes il ne resta que les murs. Les villages de Rocquencourt, du Chesnay et de Vélizy subirent le même sort.
Ils restèrent dans Versailles jusqu'au 12 octobre 1815 date à laquelle ils furent remplacés par les Anglais qui partirent définitivement le 12 décembre de la même année.

contexte général = http://www.ville-garches.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=205&Itemid=9

après waterloo 70000 Français réussissent à s’échapper et à rejoindre Paris, le 28 juin, où ils renforcent la garnison qui compte environ 40000 hommes (canonniers, gardes nationaux, …). Après l’abdication forcée de Napoléon I er, le 21 juin, un gouvernement provisoire est créé avec Fouché comme président et le maréchal Davout comme ministre de la guerre et chef de l’armée.

De la Belgique jusqu’à Paris, les survivants de l’Armée impériale ont livré plusieurs combats d’arrière-garde, soutenus par la résistance de nombreux francs-tireurs et de plusieurs places fortes. Ils eurent pour effet de retarder la poursuite des Alliés et d’étirer leurs lignes.

Ainsi, le 29 juin, Blücher atteint Gonesse, au nord de Paris, alors que Wellington progresse lentement, à deux jours de marche, en arrière. Napoléon I er entrevoit une possibilité de manœuvre et espère prendre sa revanche sur Waterloo. Cette proposition est repoussée par le gouvernement grandement acquis au parti royaliste dont l’objectif est de remettre Louis XVIII sur le trône, avec l’aide des Alliés.

Sans détermination, Davout place la plus grosse partie de ses troupes de Courbevoie jusqu’à Bagnolet. Au sud-ouest de Paris, il se contente d’ordonner au général Pully de défendre les ponts de Saint-Cloud et Sèvres et de couvrir son front par des avant-postes d’infanterie (notamment les 30 ème, 44 ème, 96 ème Régiments de ligne) et deux escadrons de Polonais.

Le 1 er juillet, Blücher, seulement avec ses 50000 hommes, décide de contourner Paris par l’ouest et d’attaquer la Capitale par le sud, moins bien protégée. Il laisse un corps d’armée (Bülow) à Saint-Denis qui doit attendre les Anglais et ordonne aux deux autres (Thielmann et Ziethen) de pousser, rapidement, vers Saint-Germain et Versailles.

Harcelé par de nombreux généraux, Davout « se résigne à ordonner » à Exelmans de se porter, avec ses dragons (13 ème et 51 ème Régiment), à la rencontre des hussards de l’avant-garde prussienne du colonel Sohr. Exelmans renforce son dispositif à droite par des fantassins du 44 ème de ligne qui gagnent rapidement Rocquencourt, par Ville-d’Avray, Marnes, Garches et Vaucresson.

En début d’après-midi, à hauteur de Vélizy, les cavaliers d’Exelmans bousculent les Prussiens qui rebroussent chemin en direction de Saint-Germain. Toujours pressés par Exelmans, les hussards tombent dans le piège que les fantassins français ont tendu entre Rocquencourt et Le Chesnay. La moitié des cavaliers prussiens reste sur le champ de bataille ou sont faits prisonniers.

Ce fait d’armes est le dernier de l’Armée impériale. Davout refuse en effet un engagement général. Cet ancien lieutenant de l’Empereur est devenu « le bras de la politique dont Fouché était l’âme ». L’un et l’autre espèrent que les Alliés vont leur accorder l’armistice qu’ils sollicitent depuis plusieurs jours…

Le 2 juillet au matin et faute de renforts, Exelmans se replie avec ses troupes vers Paris, laissant les Prussiens progresser vers Saint-Cloud et Sèvres. En début d’après-midi, les hauteurs de Vaucresson, Garches, Saint-Cloud et Sèvres sont occupées par les troupes des corps d’armée de Thielmann et de Ziethen. De vifs combats ont lieu sur toute la ligne de front. A Villeneuve l’Etang et plus précisément à la Porte qui deviendra plus tard celle du « Combat », les soldats du général Pully, aidés par des habitants des divers villages environnants essaient, en vain, de s’opposer à l’entrée des Prussiens dans le Domaine. A Sèvres, axe principal de l’attaque, les Prussiens trompés par des abattis s’engagent sur le pont qui est coupé. Les fantassins, notamment ceux du 2 ème de ligne (colonel Trips) les accueillent par un feu nourri et les repoussent dans le village de Sèvres.

Le 3 juillet, Davout envoie de nouveau une demande d’armistice à Blücher qui l’accepte en accord avec Wellington arrivé depuis peu à Saint-Denis. Vers trois heures de l’après-midi, les commissaires français signent, au château de Saint-Cloud, une convention par laquelle l’armée française doit évacuer Paris sous trois jours et franchir la Loire sous huit.

Malgré de très vives protestations de la plupart des soldats et officiers qui s’estiment trahis et d’une partie de la population, l’ordre est maintenu et Louis XVIII fait son entrée à Paris, le 8, dans l’après-midi. Dès le 16 juillet 1815, il proclame le licenciement de toute l’armée.

Quant aux Domaine de Saint-Cloud et de Villeneuve, ils se transforment, pour plusieurs mois, en vaste camp militaire pour les troupes prussiennes. Les châteaux sont en partie pillés. Beaucoup arbres sont coupés pour alimenter les foyers des nombreux bivouacs.
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