Ordres de Batailles
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Ordres de Batailles

Les ordres de batailles des guerres de la révolution et napoleoniennes
 
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 odb/oob français Montmirail-Marchais (l.bélanger) 11.02.1814

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franckT
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franckT


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Localisation : evry
Date d'inscription : 30/11/2005

odb/oob français Montmirail-Marchais (l.bélanger) 11.02.1814 Empty
MessageSujet: odb/oob français Montmirail-Marchais (l.bélanger) 11.02.1814   odb/oob français Montmirail-Marchais (l.bélanger) 11.02.1814 EmptyJeu 11 Oct - 5:54

Ordre de bataille français à Montmirail-Marchais

Il est très difficile d'établir l'ordre de bataille de la Grande Armée pour la bataille de Montmirail-Marchais et rien n’est définitif. En effet, la plupart des auteurs se réfèrent à la composition de l'Armée au 1er février 1814 (C2 555). Il existe aussi une situation d'effectif datée du 25 janvier 1814(C2 712).

Toutefois, la composition des différents corps et leurs effectifs ont varié entre la date de la bataille de Montmirail-Marchais et ces deux situations d'effectif. Il y a eu deux batailles (Brienne et La Rothière), plusieurs combats, des centaines de désertions, mais aussi l'arrivée de renforts. Pour parvenir à l'ordre de bataille qui suit, je me suis basé sur les situations d'effectifs rapportés en les modifiant à l'aide de recoupements entre plusieurs sources La Jeune Garde n'était pas présente à la bataille de Montmirail-Marchais, la confirmation de l'absence des divisions Curial (qui remplace le général Decouz après Brienne) et Meunier, nous vient du général Girod : « Nous étions restés toute une nuit et tout un jour à tirer nos canons des fondrières entre Nogent et Sézanne et entre cette dernière ville et Champaubert ». De plus, le rapport du général Curial remis au Maréchal Ney suite à la bataille de Montmirail-Marchais laisse peu de doute[1].
L’ordre de bataille français et les effectifs sont tirés principalement de la Situation du 25 janvier 1814 - C2 712. De légères modifications ont été apporté lorsque nécessaire.

Armée française

Empereur Napoléon 1er
Major général : Maréchal Berthier, prince de Neuchâtel et de Wagram [2]
Maréchal Ney, prince de la Moskova [3]
Maréchal Lefebvre, duc de Dantzig
Général comte Bertrand, Grand Maréchal du Palais

Escadrons de service : environs 400 hommes, 100 de chacun des régiments de Vieille Garde :
..........Régiment de chasseurs à cheval de la Garde
..........Régiment de grenadiers à cheval de la Garde
..........Régiment des dragons de l’Impératrice
..........1er régiment de chevau-légers lanciers polonais


1re division d’infanterie de la Garde – « Vieille Garde »
Commandant : Général Friant (4705 hommes) [4]

..........1re brigade
..........Commandant : Général Cambronne
....................1er et 2e bataillon, 1er régiment de chasseurs à pied………………1265 hommes
....................1er et 2e bataillon, 2e régiment de chasseurs à pied..........…………898

..........2e brigade
..........Commandant : Général Petit
....................1er et 2e bataillon, 1er régiment de grenadiers à pied………………1393
....................1er et 2e bataillon, 2e régiment de grenadiers à pied……………….1044

..........Génie……………………………………………………………….……...105


8e division d'infanterie (2917 hommes) [5]
Commandant : Général Ricard

..........Brigades Boudin et Fournier
....................2e régiment d'infanterie légère……………………………………..112
....................4e régiment d'infanterie légère……………………………………..136
....................6e régiment d'infanterie légère……………………………………..197
....................9e régiment d'infanterie légère……………………………………..130
..................16e régiment d'infanterie légère……………………………………..199
..................22e régiment d'infanterie de ligne…………………………………...281
..................40e régiment d'infanterie de ligne…………………………………...223
..................50e régiment d'infanterie de ligne…………………………………...190
..................69e régiment d'infanterie de ligne……………………………………,97
................136e régiment d'infanterie de ligne…………………………………...582
................138e régiment d'infanterie de ligne…………………………………...108
................142e régiment d'infanterie de ligne…………………………………….95
................144e régiment d'infanterie de ligne…………………………………...306
................145e régiment d'infanterie de ligne…………………………………...261
................113e régiment d’infanterie de ligne [6]


Cavalerie de la Garde
Commandant : Général Nansouty
Chef d’état-major : major Laloyère
Aide de camps : colonel Lascours, chef d’escadron Elie de Périgord [7]

1re division de cavalerie de la Garde [8]
Commandant : Général Colbert
..........2e régiment de chevau-légers lanciers………………………………….844 [9]
..........2e régiment d'éclaireurs


2e division de cavalerie de la Garde - Jeune Garde (2228 hommes)
Commandant : Général Laferrière-Lévesque

..........Régiment de chasseurs à cheval de la Garde…………………………..585
..........Régiment de grenadiers à cheval de la Garde…………………………..909
..........Régiment de dragons de l’Impératrice……………………………..……734


2e division de cavalerie de la Garde - Vieille Garde [10] (2585 hommes) [11]
Commandant : Général baron Guyot [12]

..........1er brigade
..........Commandant: Général Krasinski
....................1er régiment de chevau-légers lanciers (polonais)……………….600
....................Régiment de chasseurs à cheval de la Garde…………………...511

..........2e brigade [13]
..........Commandant: Général d’Autancourt
....................Régiment de grenadiers à cheval de la Garde………………..….300
....................Régiment de dragons de l’Impératrice…………………………...460


Renforts arrivés sur le champ de bataille au milieu de l’après-midi :

Maréchal Mortier, duc de Trévise
Chef d’état-major : Général de brigade Lapointe

2e division d’infanterie de la Garde (3878 hommes)
Commandant : Général Michel

..........1re brigade
..........Commandant: Général Gros
....................1er et 2e bataillon, Régiment de flanqueurs chasseurs………...1042
....................1er et 2e bataillon, Régiment de flanqueurs grenadiers……….…285
....................Régiment de vélites de Florence………………………………..333
....................Régiment de vélites de Turin…………………………………....164

..........2e brigade
..........Commandant: Général Christiani
....................1er et 2e bataillon, Régiment de fusiliers chasseurs…………...1366
....................1er et 2e bataillon, Régiment de fusiliers grenadiers…………….688

Artillerie :
..........7e compagnie d’artillerie à pied
..........4e compagnie d’artillerie à cheval


Division de cavalerie indépendante
Commandant : Général Defrance

..........1re brigade (1069 hommes)
..........Commandant : Général Ségur
....................3e et 4e régiments de gardes d’honneur……...…………………750
....................Artillerie et train……………………………….….……………..319

..........2e brigade (915 hommes)
..........Commandant : Colonel Picquet
....................10e régiment de hussards…………………….…………………548
....................1er régiment de gardes d’honneur…………….………………….367

Artillerie
L'artillerie présente sur le champ de bataille se compose de:
..........2 batteries à cheval du 6e corps:..........………………………………….12 pièces
..........1 batterie de 12 du 6e corps :……………………………………………...6 pièces
..........artillerie de la division Ricard :…………..………………………………....4 pièces
..........1 batterie à pied de la Garde :…………………………………………..….8 pièces
..........1 batterie à cheval de la Garde :………..……………………………...…..6 pièces

..........Total :………………………………………………………….………… 36 pièces





A propos des effectifs

À partir de la situation du 25 janvier, Colin évalue l’effectif total des Français à 14 500 hommes[14]. Cependant, ce chiffre semble omettre certaines formations présentent sur le champ de bataille. Reprenons donc le calcule, tout en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’approximations.

En raison des pertes et de l’attrition quotidienne, Colin ramène – tout comme l’Empereur – l’effectif de l’infanterie de la Garde à 8000 hommes, soit :

Division Friant : 4500
Division Michel : 3500

Pour la division Ricard, Colin avance le chiffre de 1800 et plus loin 1600 hommes, chiffre que nous retenons même si Fabvier donne 1222 hommes. Mentionnons que le 113e régiment de ligne s’est joint à cette division au cours de la première semaine de février, avec un effectif de quelques centaines d’hommes.

Colin ne prend en compte que deux divisions de cavalerie, Lefèbvre-Desnoüettes(Guyot) et Laferrière-Lévesque et il donne seulement 1000 hommes pour la division Defrance, pour un total de 4500 cavaliers (sic). Il omet la division Colbert et la brigade Picquet. Notre évaluation des effectifs, des trois divisions de cavalerie de la Garde de la division Defrance, bien qu’imparfaite, ne devrait pas, encore une fois, s’écarter grossièrement de la réalité :

Division Colbert : 800
Division Guyot : 2000 (incluant les 400 hommes des escadrons de services)
Division Laferrière : 2000

Division Defrance : 1300 [15]

Faut-il ou non ajouter à ces chiffres les artilleurs? Je ne l’ai pas fait systématiquement, mais il serait possible d’ajouter quelques centaines d’hommes en considérant que les Français disposaient de six batteries d’artillerie, chacune servie par une centaine d’hommes.

J’en arrive donc à un total de 15 700 combattants français pour la bataille de Montmirail-Marchais, soit une augmentation de 8% par rapport aux chiffres de Colin, mais une diminution de 17% par rapport à la lettre du 9 février de l’Empereur à Joseph. Encore une fois, à défaut d’être exact, ce chiffre ne saurait s’écarter grossièrement de la réalité.

Notes


[1] Montmirail, Minuit.

Monseigneur,
Je suis arrivé à Montmirail ce soir à 11 heures avec les deux divisions de Jeune Garde que vous commandez. La batterie de la 1er division (Meunier) seule marchait avec la colonne. J'ai laissé le 8e Régiment de Voltigeurs en arrière pour escorter la seconde batterie qui n'avait pas encore rejoint lors de mon départ de Champaubert. Je viens maintenant de recevoir la lettre du général Proteau, commandant à Montmirail. Cette lettre en contenait une du général Monthion qui prévient M. le général Proteau que la ci-devant division Decouz est désignée par l'Empereur pour tenir garnison à Montmirail et qui lui dit en même temps que le général Radet est chargé de veiller à ce que cette division ne passe pas outre. J'ai l'honneur de prier Votre Excellence d'avoir la bonté de me faire connaître si je dois rester avec cette division, qui se compose de 7 à 800 hommes présents, dans le cas où elle serait chargée de conserver le point de Montmirail.
Signé : le général de division,
Colonel des chasseurs à pied de la Garde,
Comte Curial

*Rappelons que Decouz a été sérieusement blessé à la bataille de Brienne, d'ou le « ci-devant ».

[2] Il est possible que le maréchal Berthier n’ait pas été présent pendant toute la bataille. Est-il resté au quartier général à Montmirail?
[3] Le maréchal Ney accompagne l’Empereur, mais la Jeune Garde n’est pas présente à la bataille (voir note 1).
[4] Situation du 25 janvier 1814 - C2-712.
[5] Idem. Je n’ai pas trouvé une source fiable sur la répartition des bataillons dans chacune des brigades.
[6] Ce régiment rejoint le 3 février, effectifs inconnus.
[7] Selon Griois, Mémoires, p. 283.
[8] D’Autancourt appelle cette division « Moyenne Garde ». Le 2e régiment de chevau-légers lanciers est effectivement considéré comme étant de moyenne garde. La numérotation et la composition de cette division sont problématiques, les sources sont fragmentaires. Il est possible que des chasseurs à cheval aient été attaché à cette division. Parquin écrit sur la bataille de Montmirail : « J’y reçus l’ordre du général Colbert de charger avec ma compagnie (la 11e du 2e régiment de chasseurs à cheval de la Garde). Cependant, Parquin a écrit ses mémoires dans les années 1830... il est fort possible que cette divisions soit simplement la division de lanciers de la Garde.

[9] C2-555 du 28 janvier 1814. Dont 10 officiers et 210 hommes emmenés par Dautancourt (25 janvier)? Cependant, Pigeard (2005), p.132, écrit que :  « Le 7 février[1814], la brigade des éclaireurs est dissoute et chaque régiment rentre dans celui auquel il est attaché. »
[10] Cette division fourni les quatre escadrons de services, commandés par le général Lion(?).
[11] Effectifs de 12/301 à Châlons le 24 janvier. L’utilisation des éclaireurs n’est pas très clair pendant la campagne de France, il est possible que les effectifs des éclaireurs soient intégrés dans celui de leur régiment d'attache.
[12] Le général Lefebvre-Desnoëttes a été blessé le 29 janvier à la bataille de Brienne, le général Guyot le remplace.
[13] Selon d’Autancourt, cité dans Mathieu p. 202. Effectif au 13 février :
Vieux Dragons : Présents : 213, Escadrons de service :104, Autres : 89, Total : 406.
Vieux Grenadiers : Présents :390, Escadrons de service :105, En arrière : 20 Total : 515.
[14] Dans une lettre au roi Joseph, datée de Nogent, le 9 février 1814 [C.21226], l’Empereur évalue ainsi les forces à sa disposition : « Corps agissant sous mes ordres. – Il est composé de deux divisions de la vieille Garde, 8000 hommes;
de deux divisions de la jeune Garde, qui sont avec le prince de la Moskova, 6000 hommes;
du corps du duc de Raguse, 6000 hommes; total, 20 000 hommes d’infanterie;
de la cavalerie de la Garde, 6000 hommes;
du 1er corps de cavalerie, 2000 hommes;
de la cavalerie du général Defrance, 2000 hommes; total 10 000 hommes de cavalerie.
J’ai donc sous mes ordres 30 000 hommes et environ cent vingt pièces de canon ».
Encore une fois, l’Empereur arrondi les chiffres par le haut et tout porte à croire qu’il n’avait pas reçu un état d’effectifs récent du duc de Raguse. À partir de ce tableau et retirant les troupes détachées (une division du duc de Raguse et le 1er corps de cavalerie) et absentes (deux divisions de la jeune Garde), il y aurait dû avoir 19000 hommes présents sur le champ de bataille de Montmirail en fin de journée.
[15] Pour la bataille de Montmirail, Housset cite un état de situation (C2 559) rapportant les effectifs suivants :
..........1er régiment, 139 hommes ;
..........2e régiment, 128 hommes ;
..........3e régiment 140 hommes ;
..........4e régiment 172 hommes ;
..........10e hussards, 317 hommes.
..........Total : 896 cavaliers.
Il conclut que les 2000 sabres mentionnés par Mathieu pour ce corps sont tout à fait surévalués.

Plus loin, Housset fait référence à un état de situation du 15 février :
..........1er régiment, 172 hommes ;
..........2e régiment, néant (ce régiment est à l’époque enfermée dans Mayence) ;
..........3e régiment 210 hommes ;
..........4e régiment 195 hommes ;
..........10e hussards, 424 hommes.
..........Total : 801 cavaliers.
À ce chiffre, ajoutons deux détachements importants (Vincent et La Tourette) totalisant 450 hommes. Il est donc fort probable que la division Defrance, le 11 février, compte environ 1300 sabres. Encore une fois, c’est ici le mot de Housset, « comme pour tous les chiffres de 1814 il faut rester prudent » !
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